Durant des années j'ai bâti patiemment un rêve, celui d'un gamin qui désire réaliser le tour du monde à vélo. Le 7 mai 2012 je pose mes roues sur le sol canadien, il est temps de le vivre car les rêves sont faits pour être vécus avec les yeux grands ouverts. C'est le début d'une longue et belle chevauchée autour du monde en plusieurs escales.

De l'Océan Arctique, traversant les montagnes Rocheuses, passant les déserts mexicains, franchissant les jungles de l'Amérique Centrale, le cap toujours plus au Sud vers le Cap Horn je remplis toujours plus mes sacoches de souvenirs à chaque fois que je traverse un pays. Cette soif d'aventure m'amène à découvrir des paysages, des cultures, des peuples incroyables,mais ce voyage à travers les continents ne pourrait être extraordinaire sans une grande aventure humaine:
Une aventure humaine qui s'appelle :
PLAN INTERNATIONAL.

La fondation PLAN INTERNATIONAL est une ONG mondiale qui lutte pour construire et apporter un meilleur futur à des enfants dans des pays en développement. Pour moi aider un enfant aujourd'hui c'est changer son futur. Car eux sont l'avenir et donner du rêve à un enfant ne coûte rien mais son sourire n'a pas de prix.
Je me suis dit si j'ai la chance de vivre mon rêve pourquoi pas soutenir cette cause. Mon soutien reste simple, il consiste à promouvoir les actions de PLAN INTERNATIONAL sur le terrain par le biais des médias et de collecter des dons via la vente de mes autocollants dont je reverse tous les bénéfices afin de réaliser des actions auprès des communautés de PLAN INTERNATIONAL.

Cette aventure autour du globe porte le nom de la Petite Rose des Vents et via ce blog je vous invite à en vivre son histoire.

vendredi 5 juillet 2013

Honduras 9506 km (2 éme partie)

Je laisse derrière moi le Nicaragua en apportant un peu plus de souvenirs dans mes sacoches. Pour la deuxième fois, je rentre au Honduras avec dans la tête une promesse faite il y a deux mois à mon ami Roberto Bussi le responsable des programmes de PLAN suite à sa demande d'aider PLAN Honduras à réaliser une action plus importante.
Facile de reconnaître où est la frontière les camions s'accumulent de chaque côté en attendant leur inspection.
Je fais une entrée fracassante au Honduras, une longue descente rectiligne  je prends naturellement de la vitesse  le compteur grimpe à plus de 50kmh. Soudain une moto descendant effectue un demi tour juste devant moi, l'impact est inévitable je la percute de plein fouet. Un soleil plus loin et je ne retrouve à terre. Je me relève avec une entaille au bras mais surtout l'épaule gauche avec un joli hématome, heureusement plus de peur que de casse, mon vélo lui c'est différent puisque le porte bagage et la fourche sont pliées. Bougre d'idiot!!!!! tu as eu de la chance que je ne suis pas un camion!!!!!

Aie aie
Dans la douleur je poursuis mon chemin car c'est une zone où les braquages sont fréquents, le livreur de pain fût dépouiller de sa recette. Au Honduras les camions qui livrent les épiceries sont accompagnés de gardes du corps!!!!


Je tente ma chance dans ce chemin pour me trouver un endroit tranquille pour passer la nuit.
Au final je suis accueilli dans la petite ferme de Noel et de sa famille, avec qui je vais partager une tranche de mon voyage et une tranche de leur vie. Une vie simple mais toujours dans la crainte, la peur et la violence qui règnent au quotidien ici.

Oh oh je pense que certains ont eu la main juste un peu lourde pour charger le camion!!!! Ici on arrête de charger  le camion lorsque le sable commence à déborder!!!

Pour me rendre à Tegucigalpa je dois parcourir une grosse centaine de kilomètres à travers les montagnes recouvertes de pins. Mon épaule m'empêche de tirer sur le guidon, les ascensions des cols sont plutôt dures.

Le 28 juin les rues de Tegucigalpa se remplissent pour fêter et protester contre un triste anniversaire, les quatre ans du coup d'état. Le Honduras est un pays magnifique avec une population très accueillante.Mais le Honduras à plus de côtés négatifs, un pays corrompu à tout niveau, une très grande inégalité de la répartition des richesses, une extrême violence chaque jour d'une dizaine de personnes meurent par armes à feux, les cartels de la drogue sont présents partout. Mais le pire est que des enfants meurent dans le silence et l'indifférence de faim dans les parties reculées du pays !!!!
Mais des personnes et des associations ici se battent chaque jour pour changer le pays. 
Tegucigalpa une ville chaotique !!!!

Je suis hébergé sur les hauteurs de la ville dans le parc de la Tigra par Roberto et sa famille Mildren, Sofia, Camillo et Maya.

Un petit cliché prise sur la route. Le sommeil est lourd!!!!!
Au revoir mon ami et merci pour tout.
En route vers le Salvador  je tombe malade pris de la tourista durant 2 jours.Le ventre vide de mes 5000/ 6000 calories je me traîne sur  la route. Dans des cas comme cela seul le mental me porte et me permet d'avancer 
Mon dernier campement au Honduras un pays qui m'aura profondément touché.


3 commentaires:

  1. Pour plier la fourche, ça a du taper fort quand même !
    Même si l'acier à plié le cycliste est toujours debout, c'est le principal.
    La route reste le danger numéro numéro un en voyage à vélo.
    Bon rétablissement.

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