Durant des années j'ai bâti patiemment un rêve, celui d'un gamin qui désire réaliser le tour du monde à vélo. Le 7 mai 2012 je pose mes roues sur le sol canadien, il est temps de le vivre car les rêves sont faits pour être vécus avec les yeux grands ouverts. C'est le début d'une longue et belle chevauchée autour du monde en plusieurs escales.

De l'Océan Arctique, traversant les montagnes Rocheuses, passant les déserts mexicains, franchissant les jungles de l'Amérique Centrale, le cap toujours plus au Sud vers le Cap Horn je remplis toujours plus mes sacoches de souvenirs à chaque fois que je traverse un pays. Cette soif d'aventure m'amène à découvrir des paysages, des cultures, des peuples incroyables,mais ce voyage à travers les continents ne pourrait être extraordinaire sans une grande aventure humaine:
Une aventure humaine qui s'appelle :
PLAN INTERNATIONAL.

La fondation PLAN INTERNATIONAL est une ONG mondiale qui lutte pour construire et apporter un meilleur futur à des enfants dans des pays en développement. Pour moi aider un enfant aujourd'hui c'est changer son futur. Car eux sont l'avenir et donner du rêve à un enfant ne coûte rien mais son sourire n'a pas de prix.
Je me suis dit si j'ai la chance de vivre mon rêve pourquoi pas soutenir cette cause. Mon soutien reste simple, il consiste à promouvoir les actions de PLAN INTERNATIONAL sur le terrain par le biais des médias et de collecter des dons via la vente de mes autocollants dont je reverse tous les bénéfices afin de réaliser des actions auprès des communautés de PLAN INTERNATIONAL.

Cette aventure autour du globe porte le nom de la Petite Rose des Vents et via ce blog je vous invite à en vivre son histoire.

mercredi 3 avril 2013

Chiapas et Oaxaca


Nous franchissons la frontière Guatémaltèque pour rentrer au Chiapas a Tapachula. Cela chauffe c'est une des régions les plus chaudes du Mexique 37/38. Nous logeons la côte Pacifique sans jamais voir la mer, ce n'est pas la partie la plus passionnante du voyage mais cela permet à Papa de récupérer mieux.
Si le soleil devait chauffer trop sur la tête il y a toujours un panneau pour nous indiquer par là les Simon c'est plus frais.ejjejeje

A force de regarder les arbres on apprend vite  à reconnaître ce qui est commestible. Ah  les mangues super goûteuses et sucrées

Un premier camp au bord d'une riviere, apres cette longue journee nous dormirons d'un sommeil profond.

Les prières tibétaines s'égrènent au vent chaud du Mexique

Nous quittons le district du Chiapas pour rentrer dans le district de Oaxaca.
D'immenses lignes droites sans horizon dont la montonie est rompue par les nombreux contrôles militaires  effectués pour la drogue et les passages de clandestins. Un contrôle puis deux fouilles intégrales le troisième je refuse en expliquant que nous avons été fouille il y a dix kilomètres. Peut être pensent ils que je cache un clandestin dans mon sac.

Coucher de soleil a Oaxaca.

La cuisine improvisée de Robinson au menu nouilles et légumes.

Ne pas conduire fatigué tout est prétexte à faire la sieste.

Après avoir quitté la côte la route s'éléve, tout doucement, un petit col a 1350 m puis le second a 1900 m.

Laboure à l'ancienne d'un champ de cannes a sucre.


  
Se coucher face au soleil est synomyme d'une journée bien remplie.

Cette région du Mexique est réputée pour la fabrication du Mezcal un alcool fort. Après avoir coupé des longues tiges du maguay, on les chauffe dans un trou creusé dans le sol. Refroidies elles seront broyées par la meule. Le residu maccerera dans un fût, avant d'être chauffé dans un alambic pour en extraire l'alcool. Je n'ai pas goûté.


Le compteur grimpe tout doucement les jambes viennent de faire tomber les deux mille kilomètres. La fatigue s'est occupée de faire tomber les bonhommes, à chacun sa méthode. 



Au sommet du Paso Liondios a 1900m oùj'attends Papa depuis une heure, je rencontre Raul un routier sympa à qui j'ai demandé de descendre un coca bien frais à Papa en pleine ascension, il rajoutera une heure de plus pour arracher le sommet probablement la journée la plus dure pour lui.

La ville de Oaxaca et ses facades multicolores.

Les marches où j'aime déambuler au milieu de toutes ses étales colorées.

Régle numero une lors d'un voyage à vélo ne jamais se laisser abattre. Pour une glace de plus d'un litre c'est le même. ejjeje

Retrouvaille avec mon frère de voyage Felipe après quatre années de séparation.
Cascadeur professionel de metier aux mains artistiques, un personnage au grand coeur hors norme.
A la sortie de Oaxaca, un bruit douteux, mon porte bagage avant vient de rompre. Heureusement je trouve un soudeur avec qui je pourrais le resouder. Vive les cadres aciers.

Les trois compagnons de route.


Il y a deux options pour se rafraîchir le jus des citron que l'on cueille le long de la route ou les canaux d'irrigations où je me plonge intégralement.

Une crevaison çà va je suis entouré d' un spécialiste euh ....
Le porteur d'eau mexicain.


On reconnait les amateurs de bière.

Après avoir traversé la ville bouillante de Puebla et ses huit millions d' habitants, nous commençons la longue ascension du Paso Cortes entre les volcans Popo 5400 m et l'Itza 4700 m.

Nous passons la nuit a 3000 m, le volcan grondera toute la nuit, d'ailleurs le matin il fume encore.

Face a face avec le Popo
Franchissement du Paso Cortes à plus de 3600m.
Je me sens oblige de laisser une marque de notre passage avec ma  Petite Rose des Vents.
Dernière nuit sous la tente l'aventure se termine pour Papa.

Après avoir parcouru plus de 2700 kilometres à travers le Belize , le Guatemala et le Mexique  le voyage découverte  de Papa s achève a Mexico. Une belle aventure humaine.

Je vous invite à découvrir toutes les photos sur picasa.

3 commentaires:

  1. We need to brush up on our French! But we love looking at all your wonderful travel photos. Is your Dad still traveling with you? It looks like another great bike journey!!

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  2. J'imagine que tu sera souvent accompagné sur tes premières semaines de voyage maintenant :)

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