Durant des années j'ai bâti patiemment un rêve, celui d'un gamin qui désire réaliser le tour du monde à vélo. Le 7 mai 2012 je pose mes roues sur le sol canadien, il est temps de le vivre car les rêves sont faits pour être vécus avec les yeux grands ouverts. C'est le début d'une longue et belle chevauchée autour du monde en plusieurs escales.

De l'Océan Arctique, traversant les montagnes Rocheuses, passant les déserts mexicains, franchissant les jungles de l'Amérique Centrale, le cap toujours plus au Sud vers le Cap Horn je remplis toujours plus mes sacoches de souvenirs à chaque fois que je traverse un pays. Cette soif d'aventure m'amène à découvrir des paysages, des cultures, des peuples incroyables,mais ce voyage à travers les continents ne pourrait être extraordinaire sans une grande aventure humaine:
Une aventure humaine qui s'appelle :
PLAN INTERNATIONAL.

La fondation PLAN INTERNATIONAL est une ONG mondiale qui lutte pour construire et apporter un meilleur futur à des enfants dans des pays en développement. Pour moi aider un enfant aujourd'hui c'est changer son futur. Car eux sont l'avenir et donner du rêve à un enfant ne coûte rien mais son sourire n'a pas de prix.
Je me suis dit si j'ai la chance de vivre mon rêve pourquoi pas soutenir cette cause. Mon soutien reste simple, il consiste à promouvoir les actions de PLAN INTERNATIONAL sur le terrain par le biais des médias et de collecter des dons via la vente de mes autocollants dont je reverse tous les bénéfices afin de réaliser des actions auprès des communautés de PLAN INTERNATIONAL.

Cette aventure autour du globe porte le nom de la Petite Rose des Vents et via ce blog je vous invite à en vivre son histoire.

jeudi 4 septembre 2014

Pérou 8488 km (4éme partie)


Après un petit séjour dans la capitale péruvienne où finalement je n'ai vu que peu de choses mais peu importe le but de cette visite était ailleurs, PLAN et les diverses activités en faveur des enfants; là était l'objectif.
Je reprends la route vers le Sud.

Tout d'abord je reprends la route du Nord et le petit village de Trapiche là où j'avais quitté mon périple pour aller visiter le bureau de PLAN à Lima.

La vallée de Canta est le jardin potager de la ville de Lima. Durant des dizaines et des dizaines de kilomètres, je longe ces immenses champs où poussent choux, brocolis, salades.....

Euh!!! tu dois avoir un chou-fleur qui a du glisser à gauche!!!!

La route qui monte vers Canta et la Cordillère Centrale est en grande partie asphaltée et pour me remettre en route, après cette coupure, c'est parfait car passer du niveau de la mer à 4600 mètres en 110 kilomètres d'ascension ce n'est pas si évident que cela.

Canta, dernier village avant de retrouver les hauts sommets des Andes. J'en profite pour recharger mes sacoches de provisions au marché.
Etale colorée sur le marché 

Étale de saveurs, fromages, yaourts, gâteaux typiques, un plaisir pour les yeux et un régal pour l'estomac!!!


Combien d'heures me faut-il pour gravir l'Abra de la Viuda ? me demande t'on. Peu m'importe le temps; quelque soit le nombre d'heures peu m'importe, ce n'est pas une course, je n'ai rien à prouver à gravir ces cols si hauts, le but étant d'apprécier et de découvrir ces paysages extraordinaires. 

Au cours des longues ascensions, je profite des rivières pour remplir mes bouteilles d'eau.

Traversée d'un petit village andin.

La piste aux sept lagunes.

A plus de 4500 mètres lorsque le soleil s'éclipse, il fait très froid.


Quel bonheur d'être au sommet!!!



A 4600 mètres il a fait très froid cette nuit, au petit matin l'eau est gelée.

Chaque lagune est différente mais 
elles ont toutes un point en commun, leur miroir multicouleurs .


Ce matin, il n'y a pas que moi qui recherche les rayons du soleil pour me réchauffer!!!


L'escalade des cols andins nécessite de produire un effort extrêmement long à des altitudes où l'oxygène se fait rare.

aujourd'hui l'ascension aura été éprouvante!!!!

Lors de ma traversée de la Cordillère Centrale, tous les jours j'aurais franchi l'équivalent
d'un Mont Blanc. 

A chaque passage de col, je dépose une Petite Rose des Vents.

Euh oui !! je ne risque pas de faire d'excès, de vitesse même à  10 KMH!!!

et je ne suis pas prêt de voir le sommet.!!!
Pause pique nique, je profite du soleil pour sécher la tente sinon le gel nocturne va la transformer en igloo!!!!
La fin du col est extrêmement dure. Parfois je dois descendre pour pousser  le vélo,

ou alors je n'ai pas le temps de poser le pied à terre qu'une pierre me jette au tapis.



Vues du sommet!!!!



Après une très longue montée, une très longue descente rendue piégeuse par la neige qui a fondue. Une nouvelle fois, je vais goûter au tapis péruvien.



Il est dur parfois le matin de sortir de mon duvet pour enfiler mes chaussures glacées,
alors je traîne un peu au ""lit""!!!!!
mais les ascensions des cols réchauffent vite les jambes et les cadeaux de la nature, les yeux



La Cordillère de Yauyos, une cordillère très difficile d'accès,

un réel plaisir d'y pédaler sans aucune voiture et de pouvoir apprécier....  

ces panoramas toujours aussi exceptionnels.

Oui oui!! C'est bien une piste sur laquelle je suis...

qui au bout, de 7 kilomètres, va se transformer en un chemin de muletier


Les pistes reculées amènent toujours à découvrir des lieux exceptionels que peu  de personnes ont la chance d'apprécier; c'est l'une des raisons pour laquelle j'aime les pistes.



Ce soir, je plante ma tente Robens (http://www.robens.de) au bord de la rivère et bercé par le bruissement de l'eau je vais dormir comme un bébé.



Le lendemain, je n'ai que 5 kilomètres à parcourir pourtant il me faudra 2h30 pour couvrir la distance,

mais la pureté des lieux me fait oublier la sueur qui coule sur mon visage.

et j'arrive au petit village de Vilca

Vue du ciel

Vue terrestre.

L'eau qui coule de cette cascade est d'une extrême pureté
une eau cristaline!!

Je crois que mes poursuivants vont me rattrapper !!!! 
        Traverser la Cordillère des Andes, surtout par les pistes et les cols dont l'altitude dépasse 4500 mètres, ce n'est pas chose facile mais la récompense à mes efforts se trouve à chaque sommet de cols; la nature me régale par sa beauté incroyable et peu m'importe que ma progression à travers les Andes soit lente.

A suivre.....

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