Durant des années j'ai bâti patiemment un rêve, celui d'un gamin qui désire réaliser le tour du monde à vélo. Le 7 mai 2012 je pose mes roues sur le sol canadien, il est temps de le vivre car les rêves sont faits pour être vécus avec les yeux grands ouverts. C'est le début d'une longue et belle chevauchée autour du monde en plusieurs escales.

De l'Océan Arctique, traversant les montagnes Rocheuses, passant les déserts mexicains, franchissant les jungles de l'Amérique Centrale, le cap toujours plus au Sud vers le Cap Horn je remplis toujours plus mes sacoches de souvenirs à chaque fois que je traverse un pays. Cette soif d'aventure m'amène à découvrir des paysages, des cultures, des peuples incroyables,mais ce voyage à travers les continents ne pourrait être extraordinaire sans une grande aventure humaine:
Une aventure humaine qui s'appelle :
PLAN INTERNATIONAL.

La fondation PLAN INTERNATIONAL est une ONG mondiale qui lutte pour construire et apporter un meilleur futur à des enfants dans des pays en développement. Pour moi aider un enfant aujourd'hui c'est changer son futur. Car eux sont l'avenir et donner du rêve à un enfant ne coûte rien mais son sourire n'a pas de prix.
Je me suis dit si j'ai la chance de vivre mon rêve pourquoi pas soutenir cette cause. Mon soutien reste simple, il consiste à promouvoir les actions de PLAN INTERNATIONAL sur le terrain par le biais des médias et de collecter des dons via la vente de mes autocollants dont je reverse tous les bénéfices afin de réaliser des actions auprès des communautés de PLAN INTERNATIONAL.

Cette aventure autour du globe porte le nom de la Petite Rose des Vents et via ce blog je vous invite à en vivre son histoire.

samedi 18 mai 2013

Nicaragua 4485 km

J'entre au Nicaragua à Somotillo après avoir passé une quinzaine de jours à parcourir le Honduras.Ce pays a longtemps souffert de la guerre civile; aujourd'hui seul la quarantaine de volcans en activité et les tremblements de terre secouent le pays.
Je contourne la Cordillera Los Marrabios par le Nord pour éviter la route monotone de Chinandega. 
Ce ne sont pas des cordes qui sèchent sur l'arbre mais simplement des branches.

J'arrive à Léon la seconde ville du pays, ancienne ville coloniale espagnole aux façades colorées. 

Comment peut on résister à cette tentation avec le thermomètre qui frôle avec les 40° 

Un peu partout en ville on trouve ces petits vendeurs de fruits, légumes, etc

Camaieu de couleurs à Léon.


Taxi collectif à Léon !!!!
Après quelques jours de vacances à Léon je reprends la route vers les montagnes du Nord du Nicaragua, euh plutôt la piste et plutôt une sale piste. Elle serpente au milieu des paysages volcaniques des volcans Rata et Hoyo. Des portions de quelques kilomètres de sables la rendent impraticable en vélo alors je pousse durant plus une heure ma monture sous une chaleur de plomb. Cette piste débouche sur un petit village au milieu de nul part, une femme m'offre quelques mangues.

Dans les zones reculées du Nicaragua l'eau courante n'existe pas. Les enfants sont venus donc faire le plein d'eau au puit.

Moi aussi je vais avoir besoin d'eau ce soir et il faudra frotter .
En pleine action.

L'hiver est là mais la pluie se fait attendre tout est grillé.

Après avoir traverser la petite ville de El Sauce, la piste vers le Nord m'amène dans des endroits encore plus reculés.


En escaladant les cols nicaraguayens j'ai pris l'habitude de me retrouver face à des portions aux pourcentages très raides.


Transport collectif pour l'école ici on fait 7h/13h du lundi au vendredi.

Contrairement au Canada avec les pulpérias qui jalonnent le parcours il est facile d'acheter de la nourriture.

J'aime camper au sommet d'une montagne pour admirer le coucher de soleil.

Je viens de là bas.

Une autre quille vient de tomber 5 000 bornes en Amérique Centrale, soit 22 000 depuis le Canada en une année puisque je viens de fêter mon premier anniversaire de mon voyage. 
Perdu dans les montagnes construire un pont coupe trop cher, seul moyen la pirogue pour passer d'une rive à l'autre.

A présent je reprends ma marche vers le Sud, l''asphalte se trouve à quelques bornes de là à Las Praderas, où débute le long col qui conduit à Jinoteca.
Pour rallier Jinoteca depuis las Pradreras j'escalade un long col qui serpente au milieu de la jungle où poussent les bananiers.


Montagne, poids et chaleur un cocktail de choc qui me fatigue plus vite.
Oscaro un compagnon de route.

Au fond du chemin un endroit assuré pour passer une bonne nuit ici la jungle à fait place aux pins.

En pleine ascension du col qui mène à Matagalpa, une moto stoppe sur la route une visière se lève,
Où vas tu? Matagalpa. Où vas tu dormir cette nuit? dans la forêt. Si tu veux, tu peux dormir à ma ferme biologique il y a un couple de  cyclos quebecois qui y travaille. ok çà marche pour moi.
Voilà comment se passe les rencontres sur la route.Je ne sais jamais où je vais dormir et je ne sais jamais à quelle heure je vais terminer l'étape du jour. Le chemin est rempli d'imprévu c'est ce qui en fait son charme. 

Au sommet du col, vue sur la vallée

La route qui mène vers le Costa Rica est à présent asphaltée, il y a encore c'était une piste défoncée. Je m'en réjouis car....

Je ne suis qu'une ombre qui glisse sur la route, cela fait trois jours que je souffre de diarrhée. La chaleur  n'arrange pas les choses mais progressivement tout rentrera dans l'ordre.

Dans le Sud du pays la pluie se fait également attendre, finalement çà sera pour ce soir, un joli déluge.


San Carlos ville du Sud où je passe  la frontière du Costa Rica, pour cela j'embarque sur un bateau qui remonte le Rio Frio.

Le Rio Frio.


2 commentaires:

  1. Salut le Cyclo Aventurier. Félicitations. Chapeau pour ton action humanitaire et bonne continuation.

    RépondreSupprimer
  2. Salut Laurent,

    je pars un an en sac à dos avec ma tente et le strict minimum. J'aimerais rencontrer des gens authentiques, qui vivent simplement, proche de la nature et partager ce qui vibre en chacun de nous. Je souhaite que ce soit assez sécurisé aussi, que je ne doive pas absolument prendre un guide si je veux randonner. Par exemple au Guatémala, les guides et dans tous les forum, ils disent qu'il faut absolument prendre un guide pour le lac d'Atilan et ça je ne veux pas. J'ai envie de pouvoir m'arrêter où je veux et profiter de la nature sans avoir peur de bandidos ou d'agresseurs.

    Je n'ai pas de billet tour du monde. Je prends mon billet pour un pays quand je le sens afin de payer moins et de rester libre. Si jamais je trouve un bateau je prends un bateau, si je veux rester 3 mois dans un pays j'y reste... Je ne veux pas consommer les pays mais sentir leur atmosphère et me donner le temps.

    Mon budget: je ne veux pas dépenser pour dépenser. Donc ne pas absolument faire plein de pays, prendre plein d'avion... Je veux découvrir en prenant le temps et en exagérant pas en choisissant des pays trop cher genre la Nouvelle-Zélande.

    J'hésite vraiment entre 2 itinéraires : Amérique centrale (Guatémala, Honduras, Nicaragua, Panama) avec l'Amérique du sud (Colombie, Equateur, Pérou, Bolivie) ou alors l'Asie ( Vietnam, Laos, Birmanie, Népal) avec l'Amérique du sud.

    Voilà ce que je peux dire: as-tu un avis sur mes itinéraires? Merci!!!

    Belle vie à toi!

    RépondreSupprimer